Another One Bites The Dust
La gorge en feu, l’œil vitreux, le cheveu en berne... un début d'angine est en train de me saper l'énergie. J'avais vaillamment résiste jusqu'à présent face à un entourage qui était tombe comme des mouches face au terrible rhume commun et voilà, c'est mon tour. J'ai ramené des médicaments des Etats-Unis dans mes bagages... et je plane! Je ne rigole pas! J'ai l'impression de me mouvoir dans du coton, mon esprit n'est pas très clair... Grosse Boite US (que j'appellerai dorénavant GBUS) a décidé de me faire venir mardi plutôt qu'aujourd'hui, ce qui m'arrange en fin de compte. J'étais tellement raplapla que mon projet d'installer le sapin de Noël est tombe a l'eau. M'arracher à mon divan après un mug de vin chaud maison me semblait au-dessus de mes forces.
Une chose me tenait en halène, un mystérieux courrier du service d’emploi de l’Union Européenne que je n’avais pas pu lire depuis mon portable. Ce matin, malgré mon état vaseux, j’arrive plus tôt que d'habitude au Forem… fébrilement, je tape mon log-in, ouvre le courriel, télécharge le document Word associé au messag - depuis le temps que je vois le Berlaymont presque tous les matins, ça doit être un signe, c'est sûr! - et... une fois de plus, j’étais recalée ! Même pas reprise dans la liste de 220 personne de réserve !!! Ca la foutais plus que mal. J’avais l’impression qu’on me crachait à la figure. J’avais passé un temps fou à écrire cette lettre de motivation, j’avais les critères de pré-sélection requis. Que dalle ! Une note signale que je peux faire appel de la décision. Je me demande si je ne vais pas utiliser cette possibilité de recours, histoire de savoir ce que les sélectionneurs ont à reprocher à ma candidature. Ca pourrait être utile.